Microsoft a annoncé son intention de capturer et d'éliminer tout le dioxyde de carbone libéré dans l'atmosphère depuis sa fondation, en 1975, en 2050. La société s'est également engagée à devenir «carbone négatif» d'ici 2030, ce qui signifie qu'elle prévoit d'absorber plus de dioxyde de carbone qu'il n'en émet.
Pour atteindre ces objectifs ambitieux, la maison Redmond devra utiliser des technologies innovantes, déjà existantes mais toujours chères et donc peu répandues. Pour cette raison, Microsoft prévoit de dépenser 1 milliard de dollars au cours des quatre prochaines années pour soutenir l'innovation dans la réduction, la capture et l'élimination du CO2 de l'atmosphère terrestre.
Microsoft a été officiellement «zéro émission» depuis 20212, car il annule ses émissions en achetant des énergies renouvelables et des compensations de carbone. La même année, l'entreprise a commencé à percevoir une taxe interne sur ses divisions pour les gaz à effet de serre générés, afin qu'elles soient incitées à réduire leurs émissions.
La maison Redmond vise à utiliser de l'électricité renouvelable pour toutes ses opérations (datacenter, campus, etc.) d'ici 2025 et va commencer à taxer ses divisions pour les gaz qui chauffent la planète générés tout au long de la chaîne d'approvisionnement, afin de financer ses nouvelles initiatives climatiques.
L'engagement le plus audacieux de Microsoft est d'éliminer le carbone de l'atmosphère. La technologie est suffisamment mûre pour atteindre ses objectifs, mais elle est trop chère pour devenir abordable pour d'autres entreprises qui cherchent des moyens de devenir vertes.
Cette année, Microsoft prévoit de libérer 16 millions de tonnes de carbone dans l'atmosphère, soit jusqu'à 15 centrales électriques au charbon.
La capture de dioxyde de carbone dans l'air peut coûter 600 dollars par tonne, il est donc question d'un investissement potentiel de 9,6 milliards de dollars pour l'année, sans compter les années écoulées depuis la fondation. De toute évidence, la baisse des prix des technologies devrait contenir les coûts globaux.
Enfin, Microsoft a annoncé son intention de créer un nouveau calculateur de durabilité pour aider les clients Azure à suivre et à suivre leur empreinte polluante.