Il est assez difficile, en général, de trouver un jeu qui me mette vraiment mal à l’aise. Il y a beaucoup de jeux d’horreur auxquels j’ai joué qui me font me tortiller sur le moment, mais il est rare que quelque chose me laisse avec une vague sans fin d’un sentiment qui ne peut être décrit que comme ‘ce que le f ** k.’ Il y a un titre, cependant, qui me revient avec ce sentiment plus régulièrement que je ne le souhaiterais ; le séminal Inside, et sa fin qui ne me laissera pas tranquille.
Quand Inside est sorti, à l’époque je n’avais pas joué au précédent titre de Playdead, Limbo, même si je le connaissais suffisamment pour savoir plus ou moins ce qui m’attendait. Les deux jeux sont des plates-formes de puzzle, avec un jeune protagoniste silencieux dont le voyage est tout autant un mystère pour eux que pour vous.
Le monde d’Inside est séduisant. Il y a très clairement des nuances fascisantes dans le monde, avec une grande partie des masses apparemment endoctrinées pour suivre… quelque chose. Vous êtes vous-même obligé de contrôler des groupes sélectionnés de la population, en les commandant de manière à vous permettre d’avancer à travers les diverses énigmes que le monde place devant vous. Il s’agit bien évidemment d’un jeu de contrôle et d’autoritarisme.
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