La société indienne qui possède les deux marques britanniques (Jaguar et Land Rover) pourrait ouvrir de nouveaux partenariats avec BMW et Gelly pour relever les défis de l'électrification et de la conduite autonome.
Tata, la société indienne propriétaire des marques Jaguar-Land Rover, aurait noué des contacts avec des marques telles que BMW et Geely afin de créer des synergies pour relancer l'industrie automobile britannique, assiégée à la dernière période par le brexit. Selon Bloomberg qui a relancé la rumeur, la stratégie de Tata est de s'ouvrir à la collaboration afin de réduire le poids énorme que nécessitent les investissements dans l'avenir électrique de la Jaguar Land Rover.
Voitures électriques: le défi du futur
Le resserrement des liens avec Geely pourrait aider la marque britannique à se développer sur le marché chinois, qui représente à lui seul un tiers des ventes de voitures dans le monde. un accord avec BMW permettrait à Jaguar Land Rover de développer de nouvelles technologies pour les voitures électriques et la conduite autonome avec l'une des marques les plus en pointe du secteur.
Cependant, pour le moment, ce ne sont que des rumeurs, étant donné que Tata et BMW ont rejeté toutes les suppositions, alors que Geely a précisé dans un communiqué qu'il n'y avait pas eu de discussions officielles avec la société indienne.
La suggestion d'un accord commercial entre plusieurs groupes reste valable, compte tenu également de l'annonce récente de la fusion à parts égales entre PSA et FCA. Les nouveaux défis de l'industrie automobile, l'électrification avant tout, représentent un fardeau presque insoutenable pour des marques telles que Jaguar et Land Rover, dont le projet ambitieux envisage une gamme avec une variante zéro émission pour chaque modèle d'ici 2020.
Malgré les difficultés, la marque britannique a été l'une des premières à lancer une voiture entièrement électrique sur le marché: la Jaguar i-Pace, qui a fait ses débuts l'année dernière et a reçu le prix "voiture de l'année" 2019. La crise global qui a frappé le marché au cours de la dernière période, n’a fait qu’ajouter une pression sur une situation déjà très délicate, obligeant les constructeurs à revoir leurs stratégies ou à s’ouvrir à de nouvelles collaborations: comme Volkswagen et Ford, qui signé un accord dans les domaines du développement de l'électrification et de la conduite autonome.
Malgré la volonté de s’ouvrir et de nouer des partenariats, Tata n’a pas l’intention de vendre les deux glorieuses marques britanniques; N. Chandrasekaran, membre de la holding Tata Sons, propriétaire de la division automobile.